Les différentes solutions d'isolation intérieur

Afin d'économiser un maximum de ressources énergétiques, et ainsi éviter des dépenses ou de la pollution inutile, il convient de bien faire réaliser l'isolation intérieure de votre domicile. Nous vous guidons en vous présentant les différentes techniques à votre disposition !

Pour éviter les déperditions inutiles d'énergie, il est important de faire bien attention à l'isolation des pièces de la maison. Il s'agit d'un élément à prendre en compte très tôt dans l'édification d'une nouvelle habitation, et qui peut même justifier la mise en place de travaux de rénovation sur une demeure plus ancienne.

En effet, l'installation d'une isolation moderne permet un gain considérable sur la facture énergétique pouvant aller jusqu'à 80% ! C'est un argument de poids à faire valoir !

Pour garantir une meilleure isolation, vous disposez de plusieurs leviers d'action : les principaux sont le toit (les combles), les murs et les fenêtres. Pour chacun d'entre eux, il existe plusieurs méthodes qui peuvent être mises en place. Nous allons toutes vous les présenter afin que vous puissiez déterminer celle qui conviendrait le plus, le mieux étant de faire appel à un professionnel pour obtenir un résultat optimal.

Dans cet article, nous allons nous concentrer sur l'isolation par l'intérieur. Cette méthode est particulièrement avantageuse dans le cadre de la réalisation de bâtiments à basse consommation ou lorsque le budget est limité : comptez 45 à 70 euros par mètre carré pour une isolation par l'extérieur contre une fourchette comprise 15 et 35 euros pour une isolation par l'intérieur. Alors n'attendez plus et découvrez les meilleures solutions d'isolation intérieure pour la maison !

Isolation du toit

Les spécialistes estiment aux environs de 20 à 30% les pertes énergétiques occasionnées par une mauvaise isolation du toit et des combles. Il s'agit donc à n'en pas douter de l'élément à prioriser, puisque des rénovations permettent d'obtenir rapidement d'importantes économies d'énergie, en fonction du degré de déperdition de chaleur et de la nature des combles.

Les combles aménagés

On appelle "combles aménagés" les espaces sous toit dans lesquels la surface située sous le toit n'est pas intégralement composée de charpente, comme un grenier, par exemple. Ce type de combles, du fait du grand espace qu'il occupe, est généralement plus long et donc plus coûteux à isoler. Pour ce type de combles, on privilégie généralement l'installation d'isolants dits "rampants", c'est à dire des isolants en rouleau ou en plaque directement accrochés à l'intérieur du toit.

Les combles perdus

Les combles perdus quant à eux, sont des espaces inhabitables, traversés par de larges pièces de menuiserie, au plafond bien souvent bas. Cette configuration bien particulière nécessite une isolation adaptée : l'isolation par soufflage de flocons d'isolants. Il existe d'ailleurs plusieurs solutions d'isolants : demandez conseil à un charpentier professionnel qui vous aidera à trouver l'isolant le plus adapté à votre toiture. Panneaux, rouleaux, vrac : toutes les méthodes sont envisageables. Tout artisan sera en mesure de vous apporter des conseils d'expert : il vous guidera parmi les différentes solutions d'isolation intérieure à votre disposition.

Isolation des murs

On estime à 15% à 25% la proportion des pertes d'énergie occasionnées par une mauvaise isolation des murs.

La méthode la plus couramment utilisée pour l'isolation d'un mur est l'application directe d'un isolant. Celui-ci peut être tant rigide que semi rigide, et se place directement sur la face intérieure de la paroi murale, soit collé, soit projeté. Les matériaux les communément employés dans ce cadre sont les PUR, EPS, les panneaux en fibres de bois ou encore le liège.

Cette méthode comporte son lot d'avantages, puisque la perte de place est minimale. En effet, le fait que la pièce isolante soit directement placée à l'intérieure de la paroi permet d'éviter une excroissance disgrâcieuse sur le mur. Les pièces se présentent alors sous la forme de panneaux composés de l'isolant, d'un pare-vapeur et de la finition.

Vous pouvez également opter pour la projection directe de l'isolant sur la surface intérieure du mur, ce qui en plus de garantir un certain gain de place peut permettre de rattraper d'éventuels défauts de planéité sur le mur. Le système à structure, lui, implique l'ajout de l'isolant sur un lattage en bois apposé sur le mur. Cet isolant pourrait par exemple être de la laine de chanvre ou de roche.

Enfin, le système à contre-cloison maçonnée implique l'édification d'une paroi autostable (qui doit être composée de matériaux solides tels que les briques ou le béton) parallèlement au mur existant. L'interstice creusé entre les deux cloisons sera ainsi empli d'isolant. Une solution particulièrement adaptée si vous désirez conserver davantage de chaleur ou de fraîcheur : l'inertie thermique de cette solution est en effet plus forte que pour les autres, ce qui la rend d'autant plus intéressante.

Isolation des fenêtres/portes

La réussite d’une bonne isolation thermique pour les fenêtres est assurée par deux éléments clés : le vitrage et sa structure. De nos jours, grâce à la modernisation de cette solution et grâce à une certaine baisse des coûts, le double vitrage, qui assure tant l'isolation phonique que l'isolation thermique, est à recommander. Il existe plusieurs matériaux pouvant être employés pour isoler une fenêtre. Le PVC, classique parmi les classiques, propose le meilleur coefficient isolant grâce à ses chambres étanches.

Le bois, quant à lui, bénéficie lui aussi d'un score attrayant tandis que sa commodité d'installation renforce encore son intérêt. Enfin, l'aluminium, longtemps décrié car il est conducteur de chaleur comme de froid, est aujourd'hui tout à fait envisageable puisque les modèles récents sont désormais équipés d’un système de rupture de pont thermique.

Lors de la rénovation ou de l'installation de fenêtres, il convient ainsi de prêter une grande attention au choix du matériau employé. Mais tous ces critères objectifs doivent cependant toujours être confrontés à la réalité du terrain et à la situation de chacun : en fonction des conditions climatiques de la région, de l’exposition et du niveau sonore auxquelles la maison est soumise, l'un ou l'autre des matériaux pourra être privilégié.

Vous êtes désormais au fait des différentes méthodes d'isolation par l'intérieur, des méthodes applicables pour chacun des éléments de la maison (toiture, murs, fenêtres etc). Il ne vous reste plus qu'à vous lancer dans les travaux, accompagné de votre artisan !

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