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Cloison alvéolaire ou pleine ? Bien choisir selon les pièces

cloison alvéolaire ou pleine
Faut-il installer une cloison alvéolaire ou une cloison pleine ? Découvrez leurs différences, avantages, prix et usages selon les pièces pour réussir l’aménagement intérieur.

En bref

Entre cloison alvéolaire et cloison pleine, le choix dépend avant tout de la pièce concernée et de vos attentes en matière d’isolation, de résistance et de budget. La cloison alvéolaire, légère et simple à poser, se prête bien aux étages et combles, tandis que la cloison pleine, plus robuste et isolante, convient mieux aux chambres et bureaux. Dans les pièces humides comme la salle de bains, privilégiez impérativement des matériaux hydrofuges, et dans la cuisine, pensez aux cloisons résistantes au feu. Votre décision doit ainsi conjuguer confort, sécurité et contraintes techniques de votre logement.

Introduction

Vous souhaitez repenser l’agencement de votre intérieur ? Les cloisons intérieures ouvrent de nombreuses possibilités pour structurer vos espaces de vie selon vos besoins. Ces parois verticales non porteuses, d’une épaisseur comprise entre 5 et 15 cm, emploient des matériaux légers pour préserver la stabilité du bâti. Le choix entre une cloison alvéolaire et une cloison pleine n’est pas toujours évident. Chaque solution possède ses points forts et ses limites. Certaines plaques de plâtre, comme Habito®, offrent par exemple une résistance quatre fois supérieure à une plaque classique et réduisent le bruit de moitié. Outre la technique de pose (sèche ou humide), les cloisons se distinguent par leurs propriétés spécifiques : standard, hydrofuge, ignifuge ou phonique. Ce guide vous accompagne pas à pas afin de déterminer quelle cloison privilégier selon vos attentes et les contraintes de chaque pièce.

Différences entre cloison alvéolaire et cloison pleine

Pour bien trancher, il est essentiel de comprendre les particularités de chaque type de cloison. Penchons-nous sur leurs caractéristiques principales. 1. Cloison alvéolaire Constituée de deux plaques de plâtre reliées par un carton alvéolé en nid d’abeilles, elle se distingue par sa légèreté : environ trois fois plus légère qu’une cloison maçonnée de même épaisseur. Facile à manipuler et économique, elle se pose par emboîtement dans des rails fixés au sol et au plafond. Ce type de cloison est donc parfaitement adapté aux planchers fragiles des combles et étages. En contrepartie, son isolation phonique reste limitée (environ 29 dB) et sa tenue au feu ne dépasse pas 15 minutes. 2. Cloison pleine Composée de plaques intégrant directement un isolant, elle affiche un poids plus important mais garantit une meilleure isolation acoustique et thermique, ainsi qu’une résistance mécanique renforcée. Elle nécessite en revanche un sol suffisamment solide. Autre contrainte : le passage de câbles ou gaines est moins pratique, nécessitant une saignée ou l’ajout d’une goulotte. Le choix dépendra donc de trois critères essentiels : l’emplacement de la cloison, la performance d’isolation attendue et la capacité portante du plancher.

Quel type de cloison intérieure selon la pièce ?

Chaque espace de la maison requiert une cloison spécifique, adaptée à son usage et à ses contraintes : - Pour les **chambres et bureaux**, l’isolation phonique est primordiale. Les plaques Placo® Phonique combinées à une laine de verre assurent un confort acoustique optimal. Les isolants naturels comme la ouate de cellulose ou la laine de coton offrent également une alternative efficace et saine. - En **salle de bains et cuisine**, l’humidité impose des matériaux hydrofuges. Les plaques vertes hydrofuges résistent parfaitement aux projections d’eau, tandis que dans les zones très exposées (douches, parois attenantes), les carreaux de ciment hydrofuges s’avèrent plus sûrs. - Dans la **cuisine**, la sécurité incendie ne doit pas être négligée : environ 25 % des départs de feu domestiques y surviennent. Les plaques Placoflam® (roses) protègent jusqu’à 2 heures. Pensez aussi à la solidité pour les meubles suspendus : une plaque Habito® supporte jusqu’à 60 kg avec chevilles adaptées. - Pour les **étages et combles**, la légèreté de la cloison alvéolaire devient un atout majeur pour ménager les planchers.

Critères techniques pour bien choisir sa cloison

Avant de faire votre choix définitif, examinez plusieurs critères techniques déterminants : - Isolation phonique : une cloison performante réduit les nuisances de 30 à 50 dB. Les cloisons à double parement avec laine minérale intégrée renforcent cette efficacité. - Résistance au feu : variable selon les matériaux, elle peut aller de 15 minutes pour une cloison alvéolaire basique à 4 heures pour une cloison ignifuge. - Isolation thermique : essentielle entre des pièces chauffées et non chauffées pour limiter les déperditions. - Résistance mécanique : les cloisons alvéolaires supportent mal les charges lourdes, sauf à intégrer des renforts dans l’ossature. - Épaisseur : entre 50 et 100 mm en général. Pour des hauteurs supérieures à 3 mètres, privilégiez une cloison maçonnée ou un renforcement de l’ossature. Côté budget, comptez environ 10 à 20 €/m² pour une cloison alvéolaire standard, et de 30 à 50 €/m² pour une cloison hydrofuge. Un surcoût justifié par la durabilité et le confort qu’elle procure.

À retenir

La cloison alvéolaire reste l’option la plus légère et la plus économique, idéale pour les combles et étages, mais limitée en matière d’acoustique et de résistance au feu. La cloison pleine offre de meilleures performances globales (thermiques et phoniques), en contrepartie d’un poids et d’un coût supérieurs. Chaque pièce a ses contraintes : - Humidité = hydrofuge obligatoire - Cuisine = protection incendie et capacité de charge - Chambres/bureaux = priorité à l’acoustique - Combles = légèreté indispensable En résumé, le bon choix dépend du triptyque **usage de la pièce / résistance du sol / budget disponible**.

Points clés

• Cloison alvéolaire : légère, pratique et économique, mais isolation sonore et feu limitées.
• Cloison pleine : robuste, isolante et durable, mais nécessite un sol porteur.
• Pièces humides : privilégier les plaques hydrofuges (vertes).
• Cuisine : opter pour des plaques ignifugées et résistantes aux charges.
• Chambres et bureaux : viser une isolation phonique renforcée.
• Prix : de 10 €/m² pour une cloison alvéolaire basique à 50 €/m² pour une cloison technique.

FAQs

Q1. Quelle est la différence principale entre une cloison alvéolaire et une cloison pleine ?
La cloison alvéolaire est économique et légère, idéale en étage ou comble, mais limitée en isolation. La cloison pleine, plus lourde, garantit une meilleure isolation acoustique et une résistance mécanique renforcée.

Q2. Quel type de cloison est conseillé pour une salle de bains ?
Les plaques hydrofuges, reconnaissables à leur teinte verte, sont indispensables pour résister à l’humidité et aux projections d’eau.

Q3. Quelle cloison privilégier entre deux chambres pour l’acoustique ?
Une cloison phonique d’au moins 72 mm avec laine de verre ou cellulose associée à une plaque spécifique garantit une isolation efficace.

Q4. Quel poids peut supporter une cloison alvéolaire ?
Selon la fixation, une cloison alvéolaire supporte 10 à 30 kg. Pour des charges plus importantes, privilégiez une cloison pleine ou ajoutez des renforts.

Q5. Quel est le coût moyen d’une cloison alvéolaire par rapport à une cloison hydrofuge ?
La cloison alvéolaire coûte entre 10 et 20 €/m², tandis qu’une cloison hydrofuge se situe plutôt entre 30 et 50 €/m².

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