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Chaînage vertical : pourquoi est-il fortement conseillé ?

chaînage vertical
Le chaînage vertical permet d’assurer la stabilité et la solidité d’une construction, grâce à ses différentes liaisons avec le chaînage horizontal notamment.

La pose d’un chaînage vertical permet ainsi d’éviter le soulèvement des angles des planchers à cause de variations thermiques (effet pagode).

Les nouvelles réglementations en vigueur imposent notamment la réalisation de cet ouvrage sur certaines parties d’une habitation. De plus, des contraintes supplémentaires de construction sont appliquées pour les bâtiments en zones sismiques classées niveau 3 et 4. Nous faisons le point avec vous…

Le chaînage vertical, qu’est-ce que c’est ?

Un chaînage vertical représente un ouvrage de renfort intégré dans les murs, et notamment au niveau des angles des murs. Il se compose de fils d’acier longitudinaux noyés dans du béton. Pour noyer ces aciers dans du béton, le chaînage peut être réalisé grâce à un coffrage ou avec des parpaings agglomérés ou bien encore avec des briques creuses.

Pour renforcer l’armature de ce chaînage, les aciers longitudinaux sont espacés les uns des autres par des cadres carrés ou triangulaires. De plus, s’il s’agit d’une construction d’une maison individuelle à un ou plusieurs étages, ces aciers longitudinaux seront crochetés à chaque niveau de l’habitation, directement sur la dalle (plancher en béton armé, plancher en bois…).

Des équerres ou des boucles permettront quant à elles la liaison avec les autres éléments constituant l’armature du bâtiment (ex. : les chaînages horizontaux).

Pour choisir les bons matériaux de construction, vous devez vous référer à la certification AFCAB (association française de certification des armatures béton).

Est-ce obligatoire de réaliser des chaînages verticaux ?

La réalisation d’un chaînage vertical est aujourd’hui une obligation au niveau de certaines parties d’une habitation. Ainsi, un chaînage vertical doit être réalisé au niveau :

  • des angles sortants et des angles rentrants sur les murs porteurs et sur toute la hauteur du bâtiment ;
  • des joints de fractionnement si ces derniers sont préconisés par les normes parasismiques.

De plus, ce chaînage vertical doit être posé aussi bien en présence de murs en maçonnerie (bloc de béton, brique de terre cuite…) que de murs en béton armé comprenant déjà un ferraillage.

Comment sont réalisés les chaînages verticaux ?

Les chaînages verticaux doivent être reliés à chaque dalle et à chaque élément important de l’ossature d’une habitation (ex. : les fondations, les chaînages horizontaux, le chaînage incliné qui constitue le pignon…) par des équerres ou des boucles.

Les aciers longitudinaux qui les composent doivent être coulés dans du béton. Pour le coulage du béton, il est conseillé de faire un trou dans la brique creuse ou dans le parpaing aggloméré à chaque angle pour s’assurer que le béton a bien coulé tout le long du chaînage.

Cet ouvrage fait donc partie du gros œuvre en construction. Par conséquent, en autoconstruction il sera déconseillé de procéder seul à un chaînage vertical sans avoir des connaissances solides et une expertise certaine en maçonnerie. Dans tous les cas, il est conseillé de faire appel à un artisan maçon pour réaliser des chaînages verticaux respectant les réglementations en vigueur.

Ce qu’il faut retenir

  • Un chaînage vertical est un élément de renfort qui permet d’éviter l’élévation des extrémités des dalles aux différents étages d’une habitation ;
  • ce type d’ouvrage est lié avec d’autres éléments de l’ossature d’un bâtiment ;
  • la pose d’un chaînage vertical est une obligation au niveau des angles sortants et rentrants lors de la construction d’un mur porteur et doit répondre à des réglementations spécifiques, notamment pour les constructions dans les zones sismiques.
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