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Plomberie de piscine : quelles précautions pour l’hivernage ?

piscine en hivernage
Quand commencer l'hivernage ? Doit-il être actif ou passif ? Découvrez les étapes clés et les erreurs à éviter pour protéger la plomberie du gel.

En bref

L’ hivernage d'une piscine consiste à anticiper le gel pour préserver canalisations, skimmers, pompe et filtre. Choisissez l’hivernage passif (arrêt, purge, bouchons, flotteurs) dans les zones froides ; optez pour l’hivernage actif (filtration réduite, circulation continue) si les hivers sont doux. Dans tous les cas : ne videz jamais totalement le bassin, équilibrez l’eau, protégez le local technique et posez une bâche d’hivernage. Résultat : une plomberie intacte et une remise en route simplifiée au printemps.

Vous possédez une piscine et vous vous demandez comment bien la préparer pour l'hiver ? Dès que l’eau approche les 15°C, l’hivernage de piscine devient de mise pour éviter de mauvaises surprises au retour des beaux jours.

Une piscine mal hivernée peut coûter cher : les dégâts sur la plomberie comptent parmi les plus fréquents et les plus coûteux à réparer.

Vous hésitez entre un hivernage passif ou actif ? Les deux se défendent selon le climat. Le passif met l’installation au repos total, idéal en cas de gel régulier. L’actif maintient une filtration réduite, ce qui simplifie la remise en route.

Attention : ne videz jamais complètement votre bassin en hiver au risque d’endommager gravement la structure et les équipements. Des conseillers peuvent vous guider pour sécuriser votre plomberie tout au long de la saison froide.

Pourquoi la plomberie de piscine est-elle vulnérable en hiver ?

En gelant, l’eau augmente de volume d’environ 9 % et exerce une forte pression sur l’ensemble du réseau hydraulique. L’eau emprisonnée dans les canalisations peut geler et provoquer leur éclatement. Les conduites enterrées ne sont pas épargnées puisqu'une infiltration suivie de gel aggrave le risque de casse.

Les équipements techniques (pompe, filtre, vannes) souffrent aussi. Si l’eau y stagne, la formation de glace peut fissurer cuves et corps de pompe. Répété tout l’hiver, le cycle gel/dégel transforme une microfissure d’automne en brèche au printemps, avec des impacts possibles sur l’étanchéité (skimmers, buses, joints).

Choisir le bon type d’hivernage pour protéger la plomberie

Hivernage passif : arrêt complet de la filtration, vidange partielle du bassin, purge des canalisations, pose de bouchons d’hivernage sur skimmers/buses/prise balai et installation de flotteurs d’hivernage. C’est la protection maximale dans les régions aux gelées fréquentes ou prolongées.

Hivernage actif : la pompe tourne au ralenti, l’eau circule, limitant la formation de glace dans les tuyaux. Cette solution convient aux hivers doux et facilite la remise en service.

Le choix dépend de vos températures minimales et de la durée des périodes de gel. Dans tous les cas, des produits d’hivernage piscine et une bâche adaptée restent indispensables pour garder une eau saine et préserver l’équipement.

Étapes clés pour sécuriser la plomberie pendant l’hivernage

Avant toute chose, nettoyez le bassin (fond, parois, ligne d’eau), contre-lavez le filtre si nécessaire et équilibrez l’eau (pH, alcalinité, dureté) avant d’ajouter vos produits d’hivernage piscine.

Pour un hivernage passif

  1. Abaisser le niveau d’eau jusqu’à 5–10 cm sous les buses de refoulement (jamais plus bas). Ne videz pas le bassin.

  2. Purger les canalisations (skimmers, refoulements, prise balai) avec un compresseur d’air ou une pompe à vide pour évacuer toute l’eau.

  3. Obturer les orifices avec des bouchons d’hivernage et placer des flotteurs d’hivernage dans le bassin pour absorber la pression de la glace.

  4. Protéger le local technique (isolation, hors-gel) et déconnecter/vidanger les équipements sensibles s’il y a risque de gel marqué.

  5. Poser une bâche d’hivernage solide pour limiter l’encrassement, la photosynthèse et les débris.

Pour un hivernage actif

  1. Programmer la filtration 2 à 3 h/jour, de préférence aux heures les plus froides, et activer un dispositif antigel (démarrage auto de la pompe quand la température chute).

  2. Contrôler régulièrement la circulation de l’eau, la pression au manomètre et l’absence de zones stagnantes dans le réseau.

  3. Surveiller l’équilibre de l’eau (pH, désinfectant, anti-algues) et maintenir le bassin couvert par une bâche d’hivernage.

  4. Isoler le local technique et sécuriser les points sensibles (joints, vannes, couvercles de filtre).

En suivant ces étapes, vous préservez l’intégrité de la plomberie jusqu’au retour du printemps, tout en facilitant la remise en service.

À retenir pour un hivernage piscine sans mauvaise surprise

Bien hiverner, c’est protéger votre investissement. L'hivernage passif convient aux hivers rigoureux, l’hivernage actif aux climats plus doux. L’essentiel reste constant : vidange partielle, purge des canalisations, accessoires d’hivernage, protection du local technique et bâche adaptée. Un peu de rigueur maintenant vous évite des réparations onéreuses plus tard et vous assure une remise en route sereine.

FAQs

Q1. Quand faut-il commencer l’hivernage de sa piscine ?
Commencez lorsque la température de l’eau descend autour de 15 °C. Au-delà de ce seuil, l’hivernage piscine limite les risques liés au gel et stabilise la qualité de l’eau.

Q2. Quelle est la différence entre l’hivernage actif et passif ?
Le passif arrête la filtration, implique une vidange partielle et la purge des canalisations avec pose de bouchons/flotteurs. L’actif maintient une circulation réduite pour empêcher le gel. Le choix dépend surtout de la rigueur hivernale locale.

Q3. Pourquoi ne faut-il pas vider complètement sa piscine en hiver ?
Vider totalement fragilise la structure, expose le bassin et les équipements à des dommages et n’apporte aucun bénéfice pour la plomberie. Une baisse contrôlée du niveau d’eau suffit.

Q4. Comment protéger la plomberie contre le gel ?
Effectuez une vidange partielle, purgez soigneusement les conduites, installez bouchons d’hivernage et flotteurs, protégez le local technique et couvrez le bassin d’une bâche d’hivernage.

Q5. Quelles sont les conséquences d’un mauvais hivernage sur la plomberie ?
Risque d’éclatement des canalisations, fissures sur pompe/filtre, joints et skimmers endommagés, pertes d’étanchéité et réparations coûteuses au printemps.

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